La crise grèque ou la leçon du surendettement.
J’ai entendu le témoignage d’un médecin à Athènes qui disait voir, pour la première fois depuis la dictature, des enfants venir en consultation le ventre vide de la veille.
C’est un fait, la crise grecque a plongé des milliers de familles dans la misère la plus totale les rendant dépendantes de l’aide alimentaire publique.
Il n’y a qu'à observer les mouvements de foules qui se pressent à la mairie d’Athènes engloutir en quelques secondes leurs soupes de pommes de terre ou de voir l’émeute provoquée par la distribution gratuite de pommes de terre et d’oignons d’agriculteurs des régions voisines.
Une fois ce constat posé, il convient de comprendre les raisons de cette tragédie grecque des temps modernes.
Cette nouvelle génération de pauvres en Grèce est appelée « les SDF aux Smartphone » c’est dire si cela nous renseigne sur nos sociétés occidentales où l’axiome semble être la possession quitte à s’endetter, à se surendetter et à ne plus pouvoir faire face aux accidents de la vie telle la perte d’un emploi.
Dans les temps de crise tels que nous les connaissons en ce moment en Europe, il convient, à mon sens, de revoir complètement nos habitudes de consommation et de ne pas succomber à la frénésie consumériste qui nous amène à tout dépenser ou pire à nous endetter pour satisfaire nos besoins parfois futiles.
Être fourmi et non cigale me parait une impérieuse nécessité.